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Discussion avec les lecteurs

QU'EST-CE QUE C'EST LA
ORGANIZZAZIONE COMUNISTA INTERNAZIONALISTA

Sommaire

Il sont plusieurs les camarades auxquels notre journal parvient pour la première ou les premières fois et la question spontanée qu’ils posent, même directement, est la suivante: "Qu'est-ce que c'est l'OCI?". Ceux qui conviennet de ce que nous écrivons ne manquent de se demander non plus: "Mais d'où viennent ceux gens-là? Il se peut que nous n'avons jamais senti parler d'eux et que nous ne l'avons pas rencontré avant?" Une certaine perplexité est légitime, surtout de la part des camarades prolétariens non naïfs, qui trop de fois, au cours de leur expérience de lutte, ont vu apparaître et disparaître soudainement des groupes petits ou grands (bien plus que le nôtre au plan numérique), qui se présentaient comme le "nouveau", le "vrai" parti de la classe ouvrière. Ce n'est pas notre cas…

Tout d'abord nous n'avons pas honte de dire: oui, notre organisation est encore petite, bien qu'elle existe depuis un temps assez éloigné (en tant que groupe formalisé et, surtout, en tant que tendance organisée au sein du mouvement ouvrier), et toutefois il nous arrive de contacter des secteurs importants du prolétariat pour la première fois tout en y étant au dehors. C'est une de nos faiblesses (qui ne se rattache pas qu'à nous mais à la faiblesse générale des forces de classe du prolétariat). Et pourtant nous prétendons, de façon responsable et sans aucune présomption, de représenter quelque chose, d'avoir quelque chose à dire.

Cette prétention n'est pas fondée sur l’autoexaltation idiote de nous-mêmes comme groupe ou, pire, comme ensemble d'"individus" mais sur le fait que nous ressentons très fort la tradition des batailles, théoriques et pratiques, auxquelles nous en appellons: la tradition du communisme. Nous sommes certains que son sujet historique, le prolétariat, devra revenir - et saura le faire - à cette tradition en protagoniste. Nous voyons là notre futur, non pas celui de petit "groupe" mais celui du prolétariat et de son parti, le but de notre tendence, pour lequel nous travaillons.

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Qui sommes-nous? Des communistes

Nous sommes des communistes. Dans le sens authentique de ce mot: le sens, invariant, que le marxisme lui a transmis, à partir du "Manifeste" de 1848 à la constitution du Parti Communiste d'Italie en '21 à Livorno, depuis la formation de la Troisième Internationale de Lenine à la bataille des ses gauches (italienne et russe surtout; deux noms en particulier: Bordiga et Trotzkij) contre la dégénération qui survint.

Etre communiste, cela veut dire voir scientifiquement que le capitalisme d'une part a énormément développé et "socialisé" la production, d'autre part il s’en est approprié en la soumettant non pas à la satisfaction des besoins sociaux mais aux lois du profit qui lui sont propres; que le capitalisme se fonde sur l'exploitation systématique et grandissante du travail salarié (la marchandise-travail), qui, par conséquent, représente un élément antagoniste à celui-là; que le marché, auquel le capitalisme se réclame, est censé être "autorégulateur" mais il n’est qu’un facteur d'anarchie permanente destinée, à un moment donné, à exploser en crises et guerres; que de cette anarchie, payée par les souffrances et le sang prolétariens, on ne peut sortir qu'à travers la destruction du système présent et l'organisation d'une société finalement basée sur une administration rationnelle des ressources sociales (et naturelles), pour les besoins sociaux des hommes.

La Rèvolution d'Octobre de '17 et les diverses tentatives révolutionnaires, mises en route en Europe pendant le premier après-guerre, essayèrent d'affirmer ces principes. Sont-ils aujourd'hui dépassés? Non.

Ils est vrai que la révolution a été ensuite battue, et nous en payons les conséquences actuellement. Le capitalisme en a su conjurer la diffusion et la victoire définitive, il a repris son cours "ascendant" et (dans les métropoles impérialistes) il est parvenu à lier à lui-même les partis du prolétariat, précédemment révolutionnaires : ils les a transformé en appendices "réformistes", grâce à l'offre transitoire aux masses de quelques miettes des profits reconstitués (dans les seules métropoles, il ne faut pas l'oublier!). Il a fait cependant cela à travers un ultérieur massacre mondial et, ensuite, par l’imposition de sa domination - financière et armée - à la majorité de l'humanité extra-métropolitaine.

Et pourtant cela n'a pas suffi. A présent la crise revient inarrestable, elle n'est plus "limitée" à un second ou tiers monde, déchargée sur ceux-là comme avant, elle va pénétrer dans les métropoles et annonce " larmes et sang " à nouveau pour le prolétariat d’ici. Tous les bourgeois et leurs laquais pleurent sur les difficultés du système et appellent (on sait qui) aux "sacrifices nécessaires". Les communistes seuls dénoncent le caractère réel de la crise capitaliste: le capitalisme s’étouffe non pas pour un "manque" de marchandises mais à cause d'une hypertrophie productive par rapport à la demande solvable du marché, alors que les besoins sociaux restent de plus en plus insatisfaits. Le communisme seul, en arrachant cette richesse sociale potentielle à l'appropriation privée capitaliste, saura resoudre les problèmes de la société. Ils ne sont pas les prolétaires qui doivent faire des sacrifices: c'est le capitalisme qui doit être finalement sacrifié!

Nous ne sommes pas des communistes "ré-fondés" (voir le "Partito della Rifondazione Comunista") ou à ré-fonder. Nous tenons pour bêtises les discours concernant un "marché réglementé", un capitalisme "social" géré par l'Etat, la possibilité de "réformes" progressives mettant d'accord les lois du profit et les besoins sociaux, le "pouvoir des travailleurs". Nous considerons mensonge et trahison toute perspective de "changement" et d'"alternative" déniant le role du prolétariat - force antagoniste centrale de la lutte anti-capitaliste et forte de son parti communiste - pour y substituer un jeu d'"alliances" entre classes et partis divers, dont l’activité se fonde sur des alchimies électorales et parlementaires.

Cette sorte de "communisme" n'est que le fruit des habitudes prises pendant le cycle "réformiste" précédent du développement capitaliste, de la nostalgie de ce cycle, de l'espoir qu’il soit possible le garder et le développer alors qu'il est en train d'effondrer sans remède. Sur ce terrain on pourra bien mener des batailles dans les files ou au nom du prolétariat, mais le résultat ne sera que confusion et défaite: car on ne revient pas à l'arrière. A présent l'ordre du jour, qui forcément se repropose, est l'antagonisme bourgeoisie-prolétariat, capitalisme-socialisme, ce qui ne peut être aucunement annullé par des (impossibles) rapièçages "réformistes".

Cela ne veut absolument pas dire que la révolution communiste soit prochaine, ni nous dénions la nécessité des luttes défensives, immédiates, partielles. Nous disons, pourtant, que ces luttes ne seront pas menées à bien avec les méthodes et les perspectives du réformisme. Nous disons, avec Marx, que le vrai résultat de la lutte consiste à mettre en place le maximum d'unité et de conscience antagoniste de la classe, c'est-à-dire l’entraînement communiste à la lutte pour le pouvoir.

Cet enseignement dérive aussi des événements qui se déroulent dans les Pays occidentaux, où il se produit non pas le dessein de quelques mauvais gouvernements mais une attaque généralisée, lancée par l'ensemble de la bourgeoisie internationale. Cette attaque doit être affronté en tant que telle et repousseée sur le terrain d'une lutte de classe pareillement centralisée et décidée: le contraire de la "stratégie réformiste" qui fait devenir cette lutte un tremplin pour la mise en place d'"alliances" avec des classes et des partis anti-prolétariens, dans le but d’hypothétiques gouvernements "alternatifs" (toutefois respectueux des lois du marché, des comptes publiques - bourgeois – de la nécessité improrogable d'un "assainissement efficace" et de "justes sacrifices pour tous" …)

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D'où venons-nous?

Comme OCI nous avons un peu plus que 10 ans de vie mais notre parcours politique et organisatif vient de beaucoup plus loins, d'une bataille ininterrompue des communistes authentiques au sein de la classe.

Nous venons de la tradition italienne et internationale de la Gauche Communiste qui fut à la tête du Parti de Livorno et de l'Internationale; elle fut ensuite écrasée par le stalinisme triomphant à cause du recul de la vague révolutionnaire des années vingt, jusqu'à ce qu’elle se réduit à de très petites formations sans influence sur les masses, rongées par des désaccords intérieurs et des déviations opportunistes (en particulier c’est le cas des "trotzkistes") ou sectaires dans le sens pire du terme (comme bien de groupes et sous-groupes "bordiguistes").

Staline avait proclamé la théorie du "socialisme dans un seul pays": on affirma que l'URSS était en mesure de "construire le socialisme" toute seule, tout en démeurant le bastion de la révolution internationale. Ce mot d'ordre s'avérait flattant, pour un mouvement qui allait se replier, pour una masse prolétarienne soumise au joug de la "ré-stabilisation démocratique" ou, pire, du fascisme. "Il doit venir, Baffon!", disait-on. Mais pour l'instant - les gauches le dénonçaient - cela signifiait briser l'unité du mouvement communiste international et le subordonner aux exigeances d'Etat soviétiques qui ne porteraient, en tant que telles, nullement au socialisme, mais à una nouvelle forme de "capitalisme d'Etat". Ses débouchées finales consistent, contre tout espoir et promesse stalinienne, d'une part dans l'effondrement du "socialisme" soviétique, d'autre part dans la séparation des "partis communistes" métropolitains, au nom de "ses propres intérêts", sa "propre autonomie" nationale, c'est-à-dire de son capitalisme.

Si le "mur de Berlin" et les autres murs soi-disant socialistes sont tombés depuis peu, le mur du communisme autentique s'écroula lors de la participation de l'URSS à la deuxième guerre impérialiste mondiale, alliée des brigants "démocratiques" USA et compagnons et, en Italie, lors de la collaboration de classe dans la guerre de "résistance" à côté des pires figures de la bourgeoisie italienne et à la queue des grandes puissances impérialistes.

A quoi a-t-elle porté la direction stalinienne du mouvement ouvrier?

En URSS, la "patrie du socialisme", à admettre ouvertement la nature capitaliste de la structure économique/sociale et à la rendre "sauvagement" adéquate aux exigeances de la "modernisation" (effectuée par la nomenklature du parti et de l'état "communiste", non pas par des "agents contre-révolutionnaires étrangers"!). En Italie le vieux PCI a abandonné, ouvertement aussi, toute référence, voire verbale, au communisme et a reconnu totalement les lois "éternelles" du marché, les " intérêts nationaux", le bloc entre classes "progressistes" (des salariés à la grande bourgeoisie "productive"): en reconnaissant tardivement un processus déjà avant accompli.

Dans l'un et dans l'autre cas, on est parvenu à la pleine adhésion aux exigeances du capital (y compris ses sorties impérialistes vers l'extérieur), et le prolétariat est appellé à se mettre en rang, avec la promesse que les "progressistes" sauront sauvegarder des marges "compatibles" d'état social.

Dans cettes décennies les petites forces communistes, bien que progressivement amincissées et obligées de se confronter à des crises internes, ont levé leur voix en dénonçant cette dérive du type libéral (social-impérialiste) et en indiquant la perspective à venir. Leur manque de "nombre" jusqu'ici n’est pas un hasard: il ne peut pas se produire un véritable parti communiste en déhors des phases de luttes sociales et politiques ardentes, alors que la défaite des années vingt a signifiée la perte de cette possibilité pour une très longue période.

A présent, toutefois, la réalité des choses actualise la "vieille" et "oubliée" perspective antagoniste du communisme révolutionnaire. Et rien n'y pourrons les tentatives de l'exorciser menées par des "progressistes" en ruine et des "nostalgiques" du défunt réformisme combattif à la manière du "vieux PCI". Les luttes de cette période démontrent (que les prolétaires et les camarades se rendent compte!) que la confrontation ne se passera pas entre une variante "sauvage" et une "régolatrice" et "sociale" du capitalisme mais entre capital et travail salarié. Nous attendons que le développement de cet affrontement entraîne le renforcement non seulement de notre organisation mais de la capacité d'autonomie et d'organisation du prolétariat, dont nous sommes, comme organisation, partie et organe actif.

Cela va nécessairement signifier que l'avant-garde du prolétariat doit récupérer les analyses et les perspectives que la gauche communiste a developpé pendant le cours précédent: car il ne s'agit pas d'"idées" distillées par des cerveaux "à part" du mouvement mais c’est l'anticipation scientifique – en contact militant avec la classe ouvrière - du terrain de bataille où le prolétariat est obligé de descendre, fruit d'un travail cohérent et continuel des générations, depuis Marx (et avant) à vénir.

Repropose-t-on "le vieux"? Ce sont les autres qui reproposent le vieux, c'est-à- dire le capitalisme, un système social historiquement dépassé, qui a donné son mieux depuis longtemps. Le communisme n'est pas une utopie; par contre, le "réformisme" est une utopie micidiale, étant mis définitivement KO par les lois inéxorables du capitalisme impérialiste putrescent.

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Comment nous travaillons

Notre organisation mène un travail centralisé de vérification, confirmation et développement des pivots théoriques et politiques du communisme "de toujours" et s'applique à établir tous les liens possibles avec des tentatives analogues à l'échelle internationale, dans la conscience que les destins du communisme et de son parti se posent sur un terrain international et internationaliste.

Le travail pour la redaction et la diffusion de la presse, auquel tous les militants sont appellé, constitue l'élément central de la vie de l'organisation. Dans des réunions périodiques (pour les militants ou ouvertes aux sympathisants et au "public") on illustre et approfondit les thémes abordés par notre presse, en les confrontant avec les positions d’autres forces politiques du mouvement ouvrier. Ce n'est pas du tout un travail "intellectuel" mais un travail fondamentalement pratique, de bataille, faute de quoi aucune pratique d'intervention ne vaut rien. Au fur et à mesure que le prolétariat lutte sérieusement, le militant étudie sérieusement pour devenir un militant conscient, capable de diriger la lutte, le mouvement.

Au même temps nos militants s’efforcent d’établir tous les liens possibles avec l'expérience quotidienne du prolétariat, à participer activement à toutes ses luttes, en les soutenant sans condition, sans jamais renoncer à y intervenir avec notre totale autonomie de position et d'organisation.

Pas une de ces lutte est "insignifiante" pour nous, pas une est "à mépriser" comme elle demeure encore sous le drapeau des directions "réformistes". Nous ne sommes pas des prêcheurs de bonnes nouvelles et de " lendemains qui chantent " indépendants du présent. Nous sommes des militants convaincus que la claireté et la lutte politique de parti, dont elle a besoin, ne se developpent qu’à travers la lutte matérielle.

Prenons le cas de la lutte contre la lois financière de Berlusconi, qui a éclatée en 1994. Pour nous (mais non pour la masse) il était escompté que les directions " réformistes " étaient en train de l’ammener à une conclusion désastreuse pour les destins - présents et surtout futurs - du prolétariat. Ce résultat n’était pas, cependant, inévitable; il aurait pu être conjuré par la radicalisation de cette lutte, par l’affrontement des forces antagonistes concernées et par la mise en oeuvre d’un début, du moins, de direction politique communiste. Il était donc d’abord indispensable que le plus grand nombre possible de prolétaires en colère se mobilisait, une dimostration pareille de force entamerait les passages successifs : la contreposition décidée et cohérente au bloc bourgeois et le commencement d’une démarche de conquête d’autonomie par rapport aux sirènes " réformistes ".

C’est bien pour cela que nous travaillons, sans faire du sectarisme ou nous situer à la queue du mouvement. Les travailleurs qui nous connaissent depuis longtemps et de plus proche, le savent. Il est temps que ceux qui sont d’accord, ou sont intéressés à nos positions, comprennent qu’il ne s’agit pas d’ " idées " à confronter dans leur tête, à l’écart du terrain matériel de lutte, et ils commencent à participer aux activités qui en découlent aux niveaux possibles : discussions utiles, collaboration avec la presse (avec remarques, apport d’informations, chroniques ouvrières etc.) jusqu’à la demande d’adhésion au travail de l’organisation en tant que sympathisants et militants futurs.

On ne fait pas de campagne de " récrutement ". On ne cherche pas de militants supposés pour grossir les rangs. Nous voulons des vrais militants. Le militantisme est une chose très sérieuse, il comporte l’adhésion non seulement au travail pratique de l’organisation mais à l’ensemble organique de ses positions théoriques et programmatiques. Voilà le type de militant que nous voulons. C’est aussi la conclusion d’un travail de longue durée, où ceux qui se rapprochent de l’organisation, et nous même, doivent se sentir engagé. Il s’agit, quand même, de commencer et nous croyons que les occasions ne manquent pas. Nous ne poursuivons le renforcement numérique apparent de notre organisation, nous croyons que sa force réelle réside dans sa capacité de se lier à des secteurs de masse de plus en plus vastes, et de l’influencer de manière de plus en plus efficace, au fur et à mesure qu’elle s’activise. Nous sommes conscients de la longueur et la difficulté de la route qui viendra à bout de l’infection opportuniste, qui nous a empesté pour des décennies, et pourtant il n’est pas concevable que des portions décisives du prolétariat se détachent de l’influence réformiste dans l’immédiat – et nous n’en faison pas un object de propagande.

Pour cela on n’est pas du tout " sectaires " mais, par contre, front-unitaires vis-à-vis des masses (et nous condamnons toute tentative de préconstituire artificiellement des formes organisées, syndicales et politiques, contraires à l’attitude front-unitaire). En même temps nous sommes résolument " sectaires et dogmatiques " - pour ceux qui aiment ces qualificatifs – dans la défense de nos bases théoriques - programmatiques et politiques. Concernant cela on n’est disposés à céder pas un gramme de l’héritage d’un siècle et demi de marxisme, car il s’agit d’une armée à garder non pas pour nous mais pour le prolétariat et qui lui appartient.

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Un appel

Notre journal est en train d’acquerir un public encore limité mais certain : en premier lieu les prolétaires, qui nous voient constamment et sans hésitation à leur côté, dans les moments de lutte ou si la lutte est absente ou recule ; puis le public des jeunes non-prolétariens mais qui, quand même, supportent les effets dévastants de la société actuelle : nous les appellons à la lutte à côté du prolétariat, parce que la solution de la ainsi dite " question des jeunes " ne peut venir que de celui-là.

A ces jeunes nous montrons comment l’engagement communiste résume et résolve en soi tous les problèmes que l’idéologie bourgeoise présente comme " spécifiques ", afin de morceler le front de classe et annuller tout effort de changement (l’école, l’associationnisme, l’engagement " pacifiste " et de " volontariat ", le problème écologiste, la question de la drogue...).

Et puis, encore, l’engagement de quelques secteurs féminins qui vivent le problème de la " double oppression " des femmes travailleuses. Ou celui-là des immigrés décidés à ne pas se faire renfermer dans un " ghetto " (pas même celui de la " charité " - rémunératrice – qui leur est octroyée). Et, finalement, l’engagement des camarades d’autres coins du monde:  pour nous adresser à ces derniers nous employons le maximum de nos possibilités financières et de nos forces, avec des éditions de la presse en d’autres langues (pour le moment anglais, français, allemand, serbo-croate, arabe).

Nous ne demandons pas à ce " public " aucune adhésion immédiate, aucune délegation en blanc. Nous lui demandons de nous aider à faire un journal de plus en plus riche d’interventions " extérieures ", de nous exposer leurs problèmes, leurs remarques, leurs critiques, de nous contacter directement. Nous demandons aussi de contribuer au plan financier à une presse qui, évidemment, il apprécie. Celui qui nous suit avec intérêts ne pourra pas manquer de se rendre compte qu’il est temps de rompre avec son isolément individuel ou de petit groupe " familier ". Il est temps de travailler pour une organisation réelle de communistes militants, et d’y dédier même quelques sacrifices financiers. En ce qui nous concerne, nous faison l’impossible grâce à l’adhésion totale des camarades de l’organisation. On ne doute pas que nos " lecteurs ", comme communistes, sauront faire ce qui leur revient.


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