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La police et les «carabinieri», l’armée, la marine et l’aéronautique, les services secrets de tous les puissances du G-8 (Italie de Berlusconi et d’Amato en tête) sont en train de déployer leurs forces terroristes de répression et d’intimidation, pour «protéger» le rencontre de Gêne.
La raison officielle est qu’ils veulent «prévenir les épisodes de violence» (c’est la déclaration hypocrite venant de la bouche des «seigneurs de la guerre»). La raison réelle est bien différente: prévenir l’extension, le renforcement et la radicalisation du mouvement qui, de Seattle à Nice, de Porto Alegre à Zurich, du Québec à Prague, a commencé à réagir et à se battre contre la globalisation capitaliste et ses conséquences dévastatrices pour les exploités.
Ils ont dit, de manière rassurante, que le droit de manifester sera garanti – mais seulement aux manifestants bons, pacifiques et démocratiques: ceux qui considèrent les plus grands pouvoirs capitalistes des sujets avec lesquels engager un dialogue constructive sur la régulation du capitalisme, pour qu’il devienne plus juste et «soutenable».
Mais quel dialogue est-il possible avec les requins de l’exploitation du travail, les principaux producteurs du chômage et de la précarisation? Quel dialogue avec les usuriers qui affament et étranglent les peuples de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique Latine? Quel dialogue avec les assassins dont les mains saignent du sang des Iraquiens, Somaliens, Yougoslaves, Palestiniens? Quel dialogue avec les seigneurs de la guerre ultra-réactionnaires qui, guidés par Bush et les Etats Unis, sont en train de préparer de nouveaux crimes d’agression – contre la Chine, pour commencer? Quel dialogue avec des pouvoirs qui ont ravagé la nature et exproprié ses immenses ressources pour l’augmentation du profit privé? Quel dialogue avec les protecteurs des trafics illicites, de la prostitution, de la vente d’êtres humains et de leurs organes?
La seule relation que le «peuple de Seattle» et les masses des exploités du monde peuvent avoir est la lutte contre eux et contre l’irréformable système capitaliste. Cette lutte peut commencer à devenir diffusée, organisée, unie et internationale, pour devenir capable de dépasser les milliers d’effets individuels du monde du marché et voir l’unique cause, pour la briser à la racine – le système décadent anti-social de l’économie et de la société de marché.
Par conséquent nous rejetons les intimidations et les fausses «ouverture» des seigneurs du G-8. Nous allons essayer encourager et préparer la plus grande participation possible des travailleurs et des jeunes à Gêne pour donner un nouvel élan à la globalisation de la lutte de classe et de son organisation et plus de force à la seule véritable perspective de libération, pour chacun et pour tous: le communisme!